FAIRE et CUISINER - Projet de recherche-action
sur l'implantation de cuisines communes
Projet lauréat du programme FAIRE 2021 - accélérateur de recherche par le projet
recherche portée par
Septembre
avec le soutien de la RIVP
le studio de design Heger et Demumieux
et l’association Aimé Cuisine
Photos : Simon Genillier
Nos cuisines sont-elles faites pour cuisiner ?
Le rôle important de l’alimentation dans la préservation de notre santé et de notre planète n’est plus à prouver. Ecologie et santé publique sont des enjeux cruciaux de notre époque et leur expression la plus directe se trouve dans nos assiettes.
Dès lors, cuisiner dans des conditions optimales devrait être considéré comme un besoin élémentaire et un droit pour tous quels que soient la taille ou les conditions de son logement.
Or, la proportion de la cuisine par rapport à la taille des appartements a été réduite au fil du temps. Elle l’est plus particulièrement dans les petits logements où elle est souvent reléguée à quelques modules posés dans la pièce de vie. Alors, peut-on parler de cuisine et de plaisir de cuisiner dans ces espaces très réduits ?
Cuisiner autrement
Dans une grande ville comme Paris où l’essentiel du parc immobilier est existant, le T2 une typologie fortement représentée et la rareté du foncier sont une réalité, la réponse pourrait émerger d’une réflexion à l’échelle collective.
Penser de nouvelles cuisines partagées, directement liées au logement etau service des habitants pour leur permettre de cuisiner dans des conditions optimales même lorsqu’ils manquant d’espace chez eux. Imaginer des espaces qui peuvent accueillir un déjeuner partagé entre habitants mais également être privatisés pour un repas familial, un dîner entre amis ou un goûter d’anniversaire.
Cuisine Murat : vers de nouvelles possibilités de partage
Le projet de recherche-action « Faire et cuisine » issu de cette réflexion a été lauréat en 2021 du programme FAIRE organisé par le Pavillon de l’Arsenal et ses partenaires. Il s’incarne désormais dans une première expérimentation :la cuisine Murat qui fait la démonstration d’un nouveau modèle de cuisines. Expérimental et participatif, ce projet de cuisine collective est mené dans le cadre d’un partenariat entre l’agence SEPTEMBRE, la RIVP et l’association Aimé Cuisine qui gère et anime le lieu tout en accompagnant SEPTEMBRE et la RIVP dans l’expérimentation.
Engagée dans la lutte contre l’exclusion et la précarité, en particulier alimentaire, l’association agit en faveur d’une alimentation digne et choisie pour tous. Son objectif est de mettre le repas partagé au service du lien social et faire de la cuisine un facteur d’inclusion.
Au programme : des échanges autour de thématiques telles que l’anti-gaspillage, la nutrition, les cuisines du monde, des ateliers de cuisine par et pour les habitants pour favoriser leur pouvoir d'agir et capacité d'initiative, où chacun met la main à la pâte. Des utilisations autonomes sont prévues sur réservation planning google agenda pour des anniversaires repas en famille, entre voisins ou entre amis du quartier et des événements culinaires
Interroger les standards
La Cuisine Murat propose un modèle alternatif qui change notre rapport à l’acte de cuisiner en réinterrogeant le modèle standard de la cuisine où l’on fait face au mur et où tous les équipements sont en périphérie. Nous avons voulu créer un épicentre, un foyer qui réunit et qui favorise les interactions.
Conçu en collaboration avec le studio de design Heger et Demumieux, l’ensemble du projet s’inscrit dans une bande, avec une nappe haute qui éclaire et alimente en électricité la nappe basse – la table. Tous les équipements techniques viennent se raccorder à cette bande. La table est posée sur des pieds équipés d'un mécanisme qui permet de moduler les hauteurs en passant d'un plan de travail à une hauteur de table pour manger assis
Pour la fabrication du système, Heger et Demumieux ont joué avec des objets récupérés et des matières détournées. Le châssis de la table est fabriqué avec des poutres de coffrage en aluminium qui ont servi sur des chantiers, les gaines des câbles d’alimentation sont des tuyaux d’arrosage, la toile de diffusion de lumière, de la toile de parapente.
sur l'implantation de cuisines communes
Projet lauréat du programme FAIRE 2021 - accélérateur de recherche par le projet
recherche portée par
Septembre
avec le soutien de la RIVP
le studio de design Heger et Demumieux
et l’association Aimé Cuisine
Photos : Simon Genillier
Nos cuisines sont-elles faites pour cuisiner ?
Le rôle important de l’alimentation dans la préservation de notre santé et de notre planète n’est plus à prouver. Ecologie et santé publique sont des enjeux cruciaux de notre époque et leur expression la plus directe se trouve dans nos assiettes.
Dès lors, cuisiner dans des conditions optimales devrait être considéré comme un besoin élémentaire et un droit pour tous quels que soient la taille ou les conditions de son logement.
Or, la proportion de la cuisine par rapport à la taille des appartements a été réduite au fil du temps. Elle l’est plus particulièrement dans les petits logements où elle est souvent reléguée à quelques modules posés dans la pièce de vie. Alors, peut-on parler de cuisine et de plaisir de cuisiner dans ces espaces très réduits ?
Cuisiner autrement
Dans une grande ville comme Paris où l’essentiel du parc immobilier est existant, le T2 une typologie fortement représentée et la rareté du foncier sont une réalité, la réponse pourrait émerger d’une réflexion à l’échelle collective.
Penser de nouvelles cuisines partagées, directement liées au logement etau service des habitants pour leur permettre de cuisiner dans des conditions optimales même lorsqu’ils manquant d’espace chez eux. Imaginer des espaces qui peuvent accueillir un déjeuner partagé entre habitants mais également être privatisés pour un repas familial, un dîner entre amis ou un goûter d’anniversaire.
Cuisine Murat : vers de nouvelles possibilités de partage
Le projet de recherche-action « Faire et cuisine » issu de cette réflexion a été lauréat en 2021 du programme FAIRE organisé par le Pavillon de l’Arsenal et ses partenaires. Il s’incarne désormais dans une première expérimentation :la cuisine Murat qui fait la démonstration d’un nouveau modèle de cuisines. Expérimental et participatif, ce projet de cuisine collective est mené dans le cadre d’un partenariat entre l’agence SEPTEMBRE, la RIVP et l’association Aimé Cuisine qui gère et anime le lieu tout en accompagnant SEPTEMBRE et la RIVP dans l’expérimentation.
Engagée dans la lutte contre l’exclusion et la précarité, en particulier alimentaire, l’association agit en faveur d’une alimentation digne et choisie pour tous. Son objectif est de mettre le repas partagé au service du lien social et faire de la cuisine un facteur d’inclusion.
Au programme : des échanges autour de thématiques telles que l’anti-gaspillage, la nutrition, les cuisines du monde, des ateliers de cuisine par et pour les habitants pour favoriser leur pouvoir d'agir et capacité d'initiative, où chacun met la main à la pâte. Des utilisations autonomes sont prévues sur réservation planning google agenda pour des anniversaires repas en famille, entre voisins ou entre amis du quartier et des événements culinaires
Interroger les standards
La Cuisine Murat propose un modèle alternatif qui change notre rapport à l’acte de cuisiner en réinterrogeant le modèle standard de la cuisine où l’on fait face au mur et où tous les équipements sont en périphérie. Nous avons voulu créer un épicentre, un foyer qui réunit et qui favorise les interactions.
Conçu en collaboration avec le studio de design Heger et Demumieux, l’ensemble du projet s’inscrit dans une bande, avec une nappe haute qui éclaire et alimente en électricité la nappe basse – la table. Tous les équipements techniques viennent se raccorder à cette bande. La table est posée sur des pieds équipés d'un mécanisme qui permet de moduler les hauteurs en passant d'un plan de travail à une hauteur de table pour manger assis
Pour la fabrication du système, Heger et Demumieux ont joué avec des objets récupérés et des matières détournées. Le châssis de la table est fabriqué avec des poutres de coffrage en aluminium qui ont servi sur des chantiers, les gaines des câbles d’alimentation sont des tuyaux d’arrosage, la toile de diffusion de lumière, de la toile de parapente.






Nos cuisines sont-elles encore faites pour cuisiner ?

Qu’avons nous perdu en cours de route ?